La crise ? Un prétexte à des relents nauséabonds…

Les candidats FdG aux législatives dans le 82
Marie Claude Bouyssi,
Maximilien Reynès-Dupleix,

Le 15 Janvier 2012

Une fois de plus la député-maire de Montauban s’illustre par des propos aux relents nauséabonds. Au
prétexte d’une crise économique qui s’amplifie avec l’annonce d’un AAA diminué qui ouvre de nouvelles
spéculations financières au détriment des forces du travail, Mme Barèges entre en campagne en réactivant
la trop fameuse « Préférence Nationale » de sinistre mémoire. En empruntant ainsi à la droite extrême ce
slogan digne des années noires de notre histoire, Mme la députée pense s’adjoindre l’électorat frontiste
qui lui fait défaut. C’est notre devise républicaine qui est ainsi mise à mal par les propos tenus sur une
chaine radio nationale. Le repli sur soi, l’exclusion de l’étranger, la minimisation de la xénophobie ne
sont pas des réponses à une situation économique créée de toutes pièces par le grand patronat et la
finance. Les salariés, les demandeurs d’emplois ne peuvent se satisfaire de tels propos qui incitent à la
haine dans le monde de l’entreprise; ils savent que les réponses à la crise se trouvent dans le droit au
travail, à la formation, à un salaire décent. Nous refusons la mise en concurrence des travailleurs car au
bout du compte c'est toujours le patronat qui gagne en faisant pression sur l’emploi et les conditions de
travail. Mme Barèges prouve si besoin était qu’elle est au service du patronat. A aucun moment elle ne
remet en cause les immenses profits de la finance. Elle incarne la fuite en avant d’une droite en échec.
Avec nos concitoyens nous réaffirmons la nécessité de mettre en œuvre les propositions du Front de
Gauche pour une réelle perspective dans une France solidaire, sociale, démocratique et écologique.