Solidarité avec les lycéennes nigérianes

L’enlèvement dans la nuit du 13 au 14 avril 2014, de plus de 200 jeunes filles dans leur lycée de Chibok au nord-est du Nigeria, revendiqué le 5 mai, par Aboubakar Shekau, leader du groupe islamiste armé Boko Haram est un crime odieux contre l’ensemble des femmes.

Nous exigeons la libération immédiate des jeunes filles enlevées et la classification de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité.

Tous les moyens doivent être mis pour les retrouver et stopper les exactions du groupe Boko Haram. L’esclavage sexuel et le viol des filles et des femmes ne doivent pas rester impunis. Les auteurs de ces crimes doivent être retrouvés, jugés et condamnés.

Nous exigeons la reconnaissance et la garantie dans tous les pays des droits humains fondamentaux des femmes et des filles, en particulier leur droit à l’éducation, à la libre disposition de leur corps. Aucune religion, aucune idéologie politique, ne doit pouvoir imposer sa loi contre la liberté, le corps et la vie des femmes. Aucune violence ne peut être tolérée à leur encontre.

Nous nous engageons à appeler aux manifestations de solidarité organisées sur ces questions.

Michelle Gillet-Farré