Atteinte aux droits syndicaux

Publié le par Gauche Unitaire 82

Par Florence Lagarrigue

 

cgtLa CGT appelle à débrayage et rassemblement devant le siège social de la Sauvegarde de l’Enfance le lundi 03 janvier 2011 dès 13H45 pour soutenir notre camarade Patricia PAWLICKOWSKI de nouveau convoquée pour un entretien préalable à mesure disciplinaire susceptible d’aboutir à SON LICENCIEMENT.

 

Lundi 03 janvier, Patricia est convoquée pour la troisième fois en entretien préalable. Le conflit qui oppose la CGT au directeur général porte sur l’interprétation de l’article 8, titre II de la convention collective et le fait que Patricia soit salariée de nuit. Selon le directeur général, elle ne peut bénéficier à ce titre des dispositions de cet article.

 

Rappel de l’article 8 titre II de la convention collective nationale du 15 mars 1966 : Liberté d’opinion et droit syndical : « …Exercice d’un mandat syndical électif : autorisations d’absences exceptionnelles de courte durée, à concurrence de 10 jours ouvrables par an, sur demande écrite présentée, une semaine à l’avance, par leurs organisations syndicales, aux personnes membres des organismes directeurs des syndicats aux niveaux national, régional ou départemental, désignés conformément aux dispositions des statuts de leur organisation et pouvant justifier du mandat dont ils sont investis et pour l’exercice duquel ils sont régulièrement convoqués… ».

 

Patricia est surveillante de nuit au centre éducatif fermé de Borde Basse depuis plus de 5 ans. Depuis le mois de décembre 2009 (date depuis laquelle elle n’est plus déléguée syndicale), elle est empêchée d’exercer ses fonctions syndicales. L’employeur refuse de prendre en considération les convocations aux commissions exécutives de la CGT, au sein desquelles elle est dûment élue et mandatée. L’employeur lui demande aujourd’hui de cumuler travail de nuit et travail en commission exécutive en journée, sans respecter le temps de repos journalier nécessaire, alors que lorsqu’elle était déléguée syndicale il aménageait son emploi du temps, pour lui permettre de participer aux commissions et ainsi défendre les droits des salariés, nos droits.

 

Ses collègues, travaillant en journée, élues aux mêmes instances, sont autorisées à participer à ces commissions, sans être inquiétées par la direction.

 

Défendre les droits syndicaux, c’est défendre nos droits à nous exprimer librement au sein de notre association.

 

 

TOUS ENSEMBLE LE LUNDI 03 JANVIER A 13H45 DEVANT LE SIEGE DE LA SAUVEGARDE DE L’ENFANCE, 60 AVENUE BEAUSOLEIL A MONTAUBAN.

Publié dans TARN ET GARONNE

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